Les œuvres d’art sont des objets qui valent très cher dans la majorité des cas. Elles sont alors soumises à plusieurs risques dont les principales sont la falsification et le vol de la part des faussaires et des voleurs. L’impunité qui sévissait dans ce secteur a motivé Charles Hill à se lancer à la recherche des œuvres dérobées.
Charles Hill, traqueur des œuvres volées
Décédé en février à 73 ans, l’homme était le plus populaire détective dans le domaine de l’art au monde. Il a même fait l’objet d’un documentaire de la BBC intitulé The Billion Dollar Art Hunt l’année dernière. Il présentait au public sa méthode d’investigation patiente pour retrouver les œuvres d’art dérobées. Sa popularité lui vient de son exploit de 1994 lorsqu’il retrouva l’œuvre « le Cri d’Edvard Munch » dérobée à Oslo à la National Gallery.
Il a aussi retrouvé quoique ce fut sept ans après son vol en 1986, le tableau de Vermeer « la Femme écrivant une lettre et sa servante » en Irlande. Ce dernier avait été volé par Martin Cahill. Charles Hill a aussi retrouvé la toile représentant le « Portrait de Dona Antonia Zàrate » du peintre Goya. Il dénicha ces deux toiles dans le coffre d’une voiture garée sur le parking de l’aéroport d’Anvers et enveloppées dans un sac de sport.
Charles Hill, un homme particulier
Le Sherlock Holmes des œuvres d’art est issu d’une mère anglaise et d’un père américain. Il était amoureux de la peinture, mais étudia l’histoire de la théologie. Il fonda plus tard une unité de recherche d’œuvres d’art à Scotland Yard.
L’homme était un ancien inspecteur de la brigade des arts de Scotland Yard en Irlande. Il en a même occupé le poste d’inspecteur en chef. L’homme a déclaré préférer traquer les œuvres d’art volées plutôt que d’arrêter les criminels.
Il exerça en tant que policier infiltré dans la mafia du trafic des toiles de peintres. C’est avec cette double personnalité qu’il réussit à retrouver de nombreuses œuvres d’artistes célèbres.